Pas de Rencard ce jeudi 10 décembre.
Rendez-vous en janvier 2010, et d'ici-là, n'hésitez pas à soumettre vos souhaits de programmation!
A bientôt
mercredi 9 décembre 2009
mercredi 18 novembre 2009
Prochain rencard > jeudi 26 novembre
La Pudeur ou l'Impudeur, d'Hervé Guibert (France - 1991 - 58 mn)
Quelques mois avant sa mort, l’impérieuse nécessité de tourner le saisit, et c’est avec « les moyens du bord », la vidéo, qu’en juin 1990 il se lance dans la réalisation de ce film, unique, ultime, et rare.
La Pudeur ou l’Impudeur est une des pièces maîtresses de l’œuvre d’Hervé Guibert. Rêve d’enfant réalisé au seuil de la mort, c’est moins un testament qu’un aboutissement. Vingt ans après, le deuil accompli, ce film place les admirateurs de Guibert au carrefour de tous les chemins possibles qui s’offraient alors à l’écrivain. Il est cru, rude, parfois à la limite du soutenable : c’est aussi un reportage sur le travail de celui qui n’avait jamais cessé de considérer son existence comme un projet artistique en cours d’élaboration. Et puis il nous dit aussi, sans gémir, que la mort à trente-six ans est un grand dommage.
La Pudeur ou l'Impudeur, d'Hervé Guibert (France - 1991 - 58 mn)
Quelques mois avant sa mort, l’impérieuse nécessité de tourner le saisit, et c’est avec « les moyens du bord », la vidéo, qu’en juin 1990 il se lance dans la réalisation de ce film, unique, ultime, et rare.
La Pudeur ou l’Impudeur est une des pièces maîtresses de l’œuvre d’Hervé Guibert. Rêve d’enfant réalisé au seuil de la mort, c’est moins un testament qu’un aboutissement. Vingt ans après, le deuil accompli, ce film place les admirateurs de Guibert au carrefour de tous les chemins possibles qui s’offraient alors à l’écrivain. Il est cru, rude, parfois à la limite du soutenable : c’est aussi un reportage sur le travail de celui qui n’avait jamais cessé de considérer son existence comme un projet artistique en cours d’élaboration. Et puis il nous dit aussi, sans gémir, que la mort à trente-six ans est un grand dommage.
mardi 3 novembre 2009
Prochain rencard > Jeudi 12 novembre
TABOU, de Nagisa Oshima
(Gohatto / Japon - 2000 - 100 mn)
En 1865, à Kyoto. Au temple Nishi-Honganji, le commandant Isami Kondo et le lieutenant Toshizo Hijikata sélectionnent les nouvelles recrues de la milice de samouraïs du Shinsengumi, chargée de protéger le shogun. Les candidats doivent affronter le meilleur guerrier, en la personne du lieutenant Soji Okita. Seuls deux hommes sont retenus après avoir remporté haut la main cette épreuve : Hyozo Tashiro et Sozaburo Kano, fils d'un notable, dont la beauté androgyne attire bientôt tous les regards. Tashiro s'éprend aussitôt de Kano. Mais il n'est pas le seul à se consumer de désir pour l'éphèbe. L'ordre établi de la milice vacille soudain...
TABOU, de Nagisa Oshima (Gohatto / Japon - 2000 - 100 mn)
En 1865, à Kyoto. Au temple Nishi-Honganji, le commandant Isami Kondo et le lieutenant Toshizo Hijikata sélectionnent les nouvelles recrues de la milice de samouraïs du Shinsengumi, chargée de protéger le shogun. Les candidats doivent affronter le meilleur guerrier, en la personne du lieutenant Soji Okita. Seuls deux hommes sont retenus après avoir remporté haut la main cette épreuve : Hyozo Tashiro et Sozaburo Kano, fils d'un notable, dont la beauté androgyne attire bientôt tous les regards. Tashiro s'éprend aussitôt de Kano. Mais il n'est pas le seul à se consumer de désir pour l'éphèbe. L'ordre établi de la milice vacille soudain...
lundi 19 octobre 2009
lundi 5 octobre 2009
Prochain Rencard > jeudi 15 octobre
Tongues Untied
de Marlon Riggs (1990, 55 min)
« Des hommes noirs aimant des hommes est l’acte révolutionnaire », est-il dit dans « Tongues untied » (Langues déliées), réalisé en 1990 par le cinéaste, enseignant, activiste, et poète afro-américain Marlon Riggs mort du sida en 1994, dans ce film d’artiste où il est question de l’appartenance à l’identité noire et à l’identité gaie et de la difficulté de se représenter dans une expérience qui est pensée comme contradictoire. Se faisant la chambre d’échos de récits singuliers d’hommes noirs en butte de surcroit au mépris homophobe de la communauté noire et au déni de toute reconnaissance des noirs dans la communauté gaie californienne, les personnages de Tongues Untied se trouvent tous exilés d’eux-mêmes. Il est encore question, dans ce film à la beauté incantatoire, du silence, arme mortifère, de la colère non exprimée, de cette humanité dont l’injure cherche à déchoir, et de la mort sociale qu’engendrent le racisme et l’homophobie de la société américaine. Une des voix du film, dit ainsi : « J’étais un homme invisible, je n’avais ni ombre, ni substance, ni place, ni histoire, ni reflet ». Les récits qui s’entrecroisent, entremêlés à des poèmes d’Essex Hemphill, Steve Langley, Alan Miller, des chansons de Nina Simone ou de Roberta Flack, de performances rap issues des subcultures des ballrooms et du voguing, s’affranchissent du mutisme, tissant une communauté d’expérience et une communauté d’action.
« Alléluia : une des plus belles prières du monde ; un texte troublant de Leonard Cohen qui vacille entre sacré et profane, évoque douleur, lascivité et amour charnel perdu ; une chanson voluptueusement psalmodiée par Jeff Buckley, un ange/interprète à la grâce inouïe et, l’infini désir d’y faire correspondre mes propres rituels d’images. » Stéphane Marti
Stéphane Marti a fait du cinéma expérimental le lieu d’invention d’une pratique filmique baroque et flamboyante. Cinéaste majeur d'une des tendances les plus importantes du cinéma expérimental français née dans les années 70 proche de l'art corporel: "L'Ecole du corps", où se mêlèrent identités troubles et fastes rituels d'un imaginaire homo érotique, ciselés par le super-8 qui allie splendeur visuelle à l'indépendance artistique et contre-culturelle.
Tongues Untied
de Marlon Riggs (1990, 55 min)
« Des hommes noirs aimant des hommes est l’acte révolutionnaire », est-il dit dans « Tongues untied » (Langues déliées), réalisé en 1990 par le cinéaste, enseignant, activiste, et poète afro-américain Marlon Riggs mort du sida en 1994, dans ce film d’artiste où il est question de l’appartenance à l’identité noire et à l’identité gaie et de la difficulté de se représenter dans une expérience qui est pensée comme contradictoire. Se faisant la chambre d’échos de récits singuliers d’hommes noirs en butte de surcroit au mépris homophobe de la communauté noire et au déni de toute reconnaissance des noirs dans la communauté gaie californienne, les personnages de Tongues Untied se trouvent tous exilés d’eux-mêmes. Il est encore question, dans ce film à la beauté incantatoire, du silence, arme mortifère, de la colère non exprimée, de cette humanité dont l’injure cherche à déchoir, et de la mort sociale qu’engendrent le racisme et l’homophobie de la société américaine. Une des voix du film, dit ainsi : « J’étais un homme invisible, je n’avais ni ombre, ni substance, ni place, ni histoire, ni reflet ». Les récits qui s’entrecroisent, entremêlés à des poèmes d’Essex Hemphill, Steve Langley, Alan Miller, des chansons de Nina Simone ou de Roberta Flack, de performances rap issues des subcultures des ballrooms et du voguing, s’affranchissent du mutisme, tissant une communauté d’expérience et une communauté d’action.Précédé de
Alléluia
de Stéphane Marti (2008, 7mn)
Alléluia
de Stéphane Marti (2008, 7mn)
« Alléluia : une des plus belles prières du monde ; un texte troublant de Leonard Cohen qui vacille entre sacré et profane, évoque douleur, lascivité et amour charnel perdu ; une chanson voluptueusement psalmodiée par Jeff Buckley, un ange/interprète à la grâce inouïe et, l’infini désir d’y faire correspondre mes propres rituels d’images. » Stéphane MartiStéphane Marti a fait du cinéma expérimental le lieu d’invention d’une pratique filmique baroque et flamboyante. Cinéaste majeur d'une des tendances les plus importantes du cinéma expérimental français née dans les années 70 proche de l'art corporel: "L'Ecole du corps", où se mêlèrent identités troubles et fastes rituels d'un imaginaire homo érotique, ciselés par le super-8 qui allie splendeur visuelle à l'indépendance artistique et contre-culturelle.
mardi 22 septembre 2009
Les RENCARDs d'OCTOBRE
Jeudi 1er octobre, 22hEn partenariat avec Chéries-Chéris, le Festival de films gays, lesbiens, bi, trans +++ de Paris
WESTLER de Wieland Speck (Allemagne - 1985 - 1h35)
avec Sigurd Rachman, Rainer Strecker, Harry Baer, Zazie de Paris...
Quand le mur de Berlin séparait deux garçons qui s'aiment...
Jeudi 15 octobre, 22h
Séance présentée Kantuta Quiros et
Aliocha Imhoff du peuple qui manque
TONGUES UNTIED de Marlon Riggs (USA - 1990 - 55mn)
« Des hommes noirs aimant des hommes noirs, c’est l’acte révolutionnaire »
Séance présentée Kantuta Quiros et
Aliocha Imhoff du peuple qui manque
TONGUES UNTIED de Marlon Riggs (USA - 1990 - 55mn)« Des hommes noirs aimant des hommes noirs, c’est l’acte révolutionnaire »
Jeudi 29 octobre, 22h
The LIVING END de Gregg Araki (USA - 1992 - 1h24)
avec Mike Dytri, Craig Gilmore...
Deux amants séropositifs, Luke, un prostitué, et Jon, critique de cinéma, partent pour une virée mouvementée à travers les Etats-Unis.
dimanche 20 septembre 2009
Prochain Rencard > Jeudi 1er octobre à 22h
WESTLER de Wieland Speck (Allemagne - 1985 - 1h35)avec Sigurd Rachman, Rainer Strecker, Harry Baer, Zazie de Paris...
1985. Lors d'un séjour à Berlin-Est, Felix rencontre Thomas et c'est le coup de foudre. Mais Félix doit braver le mur pour chaque visite rendue à Thomas, que l'Est retient jalousement prisonnier. Les deux amants comprennent alors que leur amour ne pourra s'épanouir qu'à l'Ouest.
Le réalisateur Wieland Speck est responsable de la section Panorama au festival de Berlin et fondateur des Teddy Awards qui récompensent chaque année les meilleures oeuvres gays, lesbiennes, trans... projetées au festival.
Pour Westler, dont certaines scènes ont été tournées clandestinement à Berlin-Est, Wieland Speck s'est inspiré de sa propre histoire.
Séance en partenariat avec Chéries-Chéris, festival de films gays, lesbiens, bi, trans & +++ de Paris, dont la 15e édition aura lieu du 16 au 22 novembre prochains.
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